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Pour Tout Savoir en une seule page !

Si l’eau est bien une source de vie à respecter, ce respect ne semble pouvoir passer que par une application à la question de l’eau des principes du développement durable : adopter des comportements de nature à satisfaire les besoins d’aujourd’hui sans pour autant compromettre la satisfaction des besoins de demain.

Si cette nécessité touche le politique, elle touche aussi le citoyen, l’individu lambda, y compris dans les sociétés industrialisées.

L’un des moyens permettant d’atteindre sinon de tendre vers cet objectif réside dans une éducation du public au respect de l’eau. L’éducation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté prend ici tout son sens.

Qu’elle use de méthodes plus ou moins participatives en fonction de ses objectifs ou de ses apprenants, ses multiples approches permettent d’ouvrir la voie à une sensibilisation du public comme à un approfondissement de son enseignement.

Sur le territoire français, cette éducation se veut plurielle et constructiviste. Elle est principalement tournée sur le groupe et orientée sur les jeunes générations. Elle tend à la fois à être éparse et structurée en réseau.

Elle use des outils allant des plus traditionnels aux plus modernes, qu’ils soient papiers, électroniques, ou de communication orale. Elle s’exerce durant des classes d’eau, au cours de manifestations évènementielles ou de conférences, ou bien encore à l’occasion de projets pédagogiques  regroupant plusieurs partenaires.

Tandis qu’elle intègre une dimension identitaire et patrimoniale au sein d’un tourisme d’échange et non de consommation, elle quitte son aspect académique lorsqu’elle rencontre le monde agricole, et devient alors accompagnement.

Mais quels objectifs pédagogiques convient il de retenir ? Et à qui faut il enseigner ?

Si l’on considère que l’homme s’est distancié de son milieu naturel, il apparaît nécessaire de lui enseigner l’accès à une vision systémique de l’écosystème. De là une conception plus autonome et plus responsable de sa fonction de citoyen.

Toute culture étant à la fois collective comme individuelle, ne faut il donc pas également nous orienter vers une démarche pédagogique tournée d’avantage vers l’individu ?

C’est là le propre des actions pédagogiques de proximité, tendance qui semble poindre en France et que l’on connaît déjà hors de nos frontières. Eco-Quartiers, Inf’Eau Bus…

Mais puisque l’on parle d’individu, parlons aussi de psychologie, et en l’occurrence, de psychologie sociale. Attitudes, comportements et processus de décision sont au cœur du problème. Ne peut on envisager de transposer les apports des psychologues sociaux à une nouvelle démarche pédagogique du respect de l’eau et de l’environnement ?