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Version Conférence |
D/ Demeurent deux cas particuliers : le tourisme vert et la question agricole. 1/ Une certaine forme de développement touristique. L’éducation du public au respect de l’eau peut encore trouver une place dans une certaine forme de développement touristique. Ce qu’il faut ici retenir est l’idée d’un tourisme d’échange et non de consommation. Un tourisme mêlant culture et loisir, plaisir et découverte du patrimoine. Ce patrimoine représente l’identité d’un pays, il est archéologique, industriel, urbain, rural, maritime, mais aussi littéraire, cinématographique, photographique, gastronomique… Matériel, intellectuel, spirituel, il est d’un intérêt majeur : tout ce qui, venant du passé, permet de comprendre le présent mérite notre attention, le critère de protection n’est donc plus seulement esthétique. S’engager à protéger le patrimoine, c’est aussi mieux le connaître. Son étude est une clé nécessaire à tous, petits ou grands, pour bâtir ses liens avec l’Histoire, pour passer du statut de simple habitant d’un lieu au statut de citoyen responsable. Mieux comprendre le passé c’est donner un sens au présent. La ressource en eau ainsi que l’écosystème aquatique peuvent être intégrés à la notion de patrimoine car ils conditionnent éminemment la vie des groupes humains. L’apprentissage de l’eau devient alors le prétexte, la raison et l’occasion de celui d’une culture.
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