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Version Conférence Tout Savoir en une seule page !
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B/ Une éducation du public au respect de l’eau s’inscrit donc parfaitement dans une perspective de développement durable. C’est particulièrement vrai dans les pays en développement où la question se relie à celle du problème démographique, mais aussi à celles de l’émancipation des femmes et de la démocratie participative. Il apparaît en effet éminemment nécessaire d’instruire les diverses couches de la société des pays en développement, en particulier les femmes, sur les interactions existant entre facteurs et tendances démographiques et utilisation des ressources locales disponibles. Il convient de faire prendre conscience aux femmes de leur rôle économique, en particulier celui de consommatrices. Concernant l’éducation au respect de l’eau, l’alphabétisation des femmes dans les pays en développement est capitale en raison du rôle essentiel qu’elle tiennent au sein du foyer comme de la communauté. Un rapport de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) publié en 1999 souligne que le droit des femmes de détenir des terres irriguées et de contrôler la distribution des produits en Gambie, en Tanzanie, et au Kenya a considérablement amélioré la nutrition des familles et les revenus des ménages dirigés par des femmes. La question de l’éducation concerne aussi la sensibilisation du public à l’interaction entre environnement et activité humaine, et l’intégration des données socio-économiques et des questions d’environnement dans la prise de décisions. Il convient d’instaurer des mécanismes facilitant l’accès direct du grand public comme des groupes spéciaux à l’information. Cette information et cette participation des citoyens ne peut se faire qu’à partir de lois et de réglementations adaptées à chaque pays, et assorties d’autorités garantissant leur application.
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