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Version Conférence |
2/ C’est une éducation constructiviste. Le constructivisme considère tout d’abord l’individu comme étant le principal acteur de la construction des connaissances. Selon lui une action éducative n’est efficace que si elle part de ce qui est déjà construit chez l’apprenant. Elle doit donc aider l’élève à augmenter ses connaissances et ses capacités et lui fournir les moyens de faire évoluer ses acquis. Elle le place donc au centre du dispositif et recherche une implication active de sa part. Ici, l’enseignant devient en quelque sorte un accompagnateur et non plus un simple transmetteur de savoir au service d’un élève passif. Le constructivisme considère également que la construction des connaissances ne se fait qu’à partir de l’interaction et de l’échange, car ce sont eux qui permettent de dépasser ce qui est déjà construit. La pluridisciplinarité, la transversalité, la confrontation entre les cultures, les savoirs et des schémas de pensée différents jouent donc un rôle essentiel dans l’apprentissage. Il n’y a plus seulement transmission du professeur à l’élève mais co-construction avec non plus une mais plusieurs relations au savoir, ces relations ou interactions étant celles du professeur et de l’élève, mais également celles des élèves entre eux. Enfin pour que cette connaissance soit durable ou plus exactement évolutive, sa construction doit s’accompagner de celle d’instruments intellectuels généraux destinés à apprendre à l’individu comment apprendre. Ces instruments lui permettront par la suite de passer d’un domaine à un autre et favoriseront son autonomie. Il en découle une prise d’initiative et une responsabilisation de l’élève qui a davantage confiance en lui et qui apprend en même temps sur lui-même. Les techniques d’implication qui seront utilisées par l’éducateur seront celles de l’animation. L’une d’elles donne des résultats particulièrement intéressants sur le plan de la participation de l’apprenant : il s’agit de la pédagogie de projet.
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