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6 / Une animation au bord de l’eau

Voici donc une illustration de ce que peut être une activité pédagogique au bord de la rivière. Je suis aujourd’hui à Vallon Sourn, site géré par le Conseil général du Var, par un bel après-midi d’été, en compagnie de Christine et de Philippe, deux animateurs de la Maison Régionale de l’Eau de Barjols (Var). Ces derniers se rendent sur les lieux pour proposer aux enfants d’un centre aéré une activité "bébêtes". Une surprise nous attend à notre arrivée les enfants dépassent la cinquantaine et sont très agités. Mes deux compagnons décident de les séparer en deux groupes et de les amener de part et d’autre du site. Une troisième animatrice de la Maison est également sur les lieux afin d’évaluer le travail de ses camarades. Elle suit le groupe de Christine, je suis Philippe. Deux animateurs du CLSH restent avec nous.

Philippe commence par rétablir le calme lorsqu’il perçoit le vol d’un caillou négligemment lancé par un enfant. Il fait la leçon à ce dernier et pose une première question : "qu’allons-nous faire cet après-midi ?" Les enfants répondent en cœur : "voir les invertébrés !"

"Que sont les invertébrés ?" "Ils ont un squelette !"

"Et les poissons ?" "Ils ont des arrêtes !" "Oui, ce sont l’équivalent de nos côtes".

Philippe met fin à cette petite introduction par questionnement. Il sait à présent que les enfants sont "accrochés" et a pu vérifier une partie de leurs connaissances. Il va maintenant préciser la teneur de l’activité, poser les règles et les conditions de sécurité à respecter et rassurer les enfants :

"Ici il y a donc des insectes mais il ne sont ni venimeux ni dangereux. Pour les observer, nous allons devoir les pêcher. Comme il n’y a que 5 cm d’eau on ne risque pas de se noyer" Rires.

Il délimite ensuite une zone de pêche, expliquant qu’il y a des bébêtes partout et qu’il est donc inutile d’aller les chercher plus loin. S’il leur pose un interdit, il fait appel à leur rationalité.

Afin de rentrer plus avant dans l’activité Philippe reprends ensuite son questionnement : "quelle différence fait-on entre un fleuve et une rivière ?" "le fleuve se jette dans la mer". "Connaissez vous Fréjus ? c’est dans quelle direction ?" "Celle du courant". "Bravo !" il en profite alors pour expliquer la différence entre amont et aval, en ajoutant que le mot "amont" vient de "montagne" et qu’ "aval" vient de "vallée". Ce faisant il place un ancrage visuel dans leur esprit, ancrage induisant un rapport à la hauteur et l’idée d’un cheminement.

Il explique ensuite que le site de Vallon Sourn (vallon obscur) tire son nom de son caractère ombragé, caractère trouvant son origine dans la présence de falaises. C’est un petit clin d’œil au patrimoine linguistique provençal.

"Où va t’on trouver les invertébrés aquatiques ? dans l’eau, oui mais sur les pierres ou sous les pierres ? Pourquoi ne les trouve t’on pas littéralement dans l’eau ?" "Parce qu’il y a du courant !" "C’est ça, nos invertébrés vivent cachés et accrochés. Nous allons donc pêcher les bébêtes pour les observer et les relâcher ensuite. A propos, savez-vous pourquoi c’est interdit de pêcher des poissons à Vallon Sourn ? Savez-vous ce qu’est une espèce protégée ?" Les réponses fusent. Philippe évoque la nécessité de protéger la truite pour lui assurer le calme dont elle a besoin pour sa reproduction. Il en profite pour canaliser les questions, remettant certaines réponses à plus tard.

Il demande ensuite à des enfants de montrer au groupe comment on attrape les bébêtes avec la passoire, puis leur démontre la bonne utilisation de celle-ci : la poser, gratter le sol et laisser le courant faire venir les invertébrés qui étaient accrochés. Il leur montre que l’on dépose la prise dans une bassine en tapant la passoire sur le bord de celle-ci. Il rappelle une fois de plus une règle élémentaire : "L’un de vous a t’il déjà jeté une pierre sur un poisson ? Ah bon ? et qu’est ce qu’il t’avait fait ? Rien ? Bon alors ce n’est pas la peine."

Puis il prépare le groupe à l’exercice : "Il n’y a pas de passoire pour tout le monde alors nous allons nous les prêter à tour de rôle, sans nous disputer, ok ? Vous n’avez plus quatre ans ? pendant que ceux qui ont les passoires ramassent, les autres peuvent les aider en cherchant sous les cailloux". Philippe indique de quelle façon il convient de replacer ces derniers après la pêche. Distribution des passoires : "Messieurs, savez-vous ce qu’est la galanterie ? les filles d’abord ! Tous à l’eau !"

S’organisant eux-mêmes en petits groupes, les enfants procèdent à la capture des bébêtes et échangent leurs observations. Ils respectent plus ou moins le zonage. Cris, rires, gaieté, les garçons éclaboussent les filles, tout le monde s’ébat. Je remarque que les deux animateurs du CLSH adoptent une attitude différente, le jeune homme restant en retrait, la jeune fille participant avec le groupe. Une troisième animatrice vient prendre des photos.

Philippe installe les bassines ce qui attire un petit groupe de curieux. Il les renvoie pêcher et installe déjà une cinquantaine de bébêtes dans trois bacs différents, afin de les dispatcher. Les enfants ont adopté jusqu’ici une attitude volontaire mais commencent à s’agiter. Je demande à Philippe si selon lui le temps a une importance dans l’activité, s’il a prévu un horaire particulier à respecter. Il me répond par la négative, me précisant qu’il ne faut simplement pas déborder par rapport à la contrainte horaire du CLSH mais s’arranger pour accomplir toute l’activité. J’acquiesce mais ne suis en réalité pas d’accord. Le temps doit pour moi être totalement calculé et maîtrisé de a jusqu’à z. Je me fais d’ailleurs instantanément le reproche de n’avoir pas chronométré la phase "pieds dans l’eau" pour pouvoir évaluer à partir de quel moment les enfants font machine arrière. On ne m’y reprendra pas.

Philippe fait maintenant sortir les enfants. Séchage, rhabillage, explications. Une retardataire est rappelée à l’ordre par son animatrice. J’estime la phase de pêche à ¾ d’heure et regarde dès à présent ma montre car nous formons maintenant un cercle autour des bébêtes.

Philippe reprend son questionnement : "A quoi sert ce que l’on fait ?" "A avoir des informations". "Oui, mais sur quoi ? Pourquoi est-ce qu’on étudie les bébêtes ?" Nous attaquons le chapitre de la pollution, la relation entre la nature des invertébrés et la façon dont ils vont réagir face à une substance nocive :

"La pollution, c’est quoi ? Est-ce que vous connaissez une pollution pour l’homme ? Imaginez que nous soyons tous enchaînés ici et qu’il y ait une pollution, qu’est ce qui se passerait ?" "On va mourir, sauf si on a des bouteilles d’oxygène".

"Exact ! Eh bien dans l’eau c’est pareil, il y a des bébêtes qui sont adaptées à la pollution et d’autres qui vont mourir. Par exemple la perle – Philippe nous en montre un exemplaire – n’offre aucune résistance à la pollution. Si je reviens plus tard et que les perles ont disparu, ça veut dire que la rivière est polluée. Ici, la rivière est de bonne qualité, cependant elle n’est pas potable, savez-vous pourquoi ?" "C’est parce qu’elle n’est pas traitée !" "Bravo !"

Ce petit questionnement a donc eu pour effet de faire prendre conscience aux enfants de la différence entre qualité de l’eau et potabilité. Il leur montre également la relation directe entre une action humaine et la présence d’une espèce. Nous allons avancer un peu plus loin.

"Savez-vous avec quoi on traite l’eau ? Avec du chlore, oui comme à la piscine. A petite dose, le chlore n’est pas dangereux. Au contraire ça tue les microbes. Par contre si on mettait du chlore dans la rivière ça tuerait les poissons. Donc on ne traite pas la rivière. Savez-vous ce qu’est une station d’épuration ? Elle va servir à enlever la saleté des eaux qui repartent dans le milieu naturel, notre saleté, notre caca !" Rires. Philippe questionne et explique la notion d’eaux usées.

"Or, la saleté est la nourriture des bébêtes, et si on enlevait la station il y aurait alors trop de nourriture et elles ne pourraient pas tout manger ! Imaginez qu’on envoie 400 steaks-frites à un groupe de 50 personnes, elles ne pourront pas tous les manger ! La station doit donc seulement enlever le trop de caca. Comme vous le comprenez, ces animaux sont donc utiles puisqu’ils mangent la saleté et que sans eux la rivière serait polluée. Mais en revanche, la truite mange ces bébêtes, donc le jour où il n’y en aura plus elle n’aura plus rien à manger. Donc si l’on veut protéger les truites, il faut protéger les bébêtes !"

Notons au passage que le discours de Philippe est démonstratif. Il va à présent aller plus loin dans la relativité :

"A votre avis, pourquoi la perle est-elle sensible à la pollution de l’eau ? Parce qu’elle a des branchies. La perle a besoin pour vivre d’une grande quantité d’oxygène et vous savez qu’il y en a dans l’eau ( petit échange sur o2 et h2o). Ses branchies vont lui permettre de trier cet oxygène de l’eau. Pour cela, la perle vit là où il y a du courant car elle peut déployer ses branchies (concrètement cela ressemble à des poils) et récupérer un maximum d’o2. Elle peut aussi se mettre à courir ou bien "faire des pompes". Démonstration avec spécimen et je découvre avec les enfants que la perle est effectivement un invertébré sportif ! "Bref si la rivière est polluée, la perle respirera de l’oxygène pollué et mourra".

"La nèpe elle, est protégée car elle n’a pas de branchies et ne respire pas l’oxygène de l’eau. Elle respire l’oxygène de l’air avec une sorte de tuba. Donc, si l’eau est polluée ça ne l’affecte pas. Si c’est l’air qui est pollué… "

Après ses développements sur la pollution et ses effets sur des espèces particulières, Philippe aborde ensuite des sujets de connaissances générales relatifs au mode de vie et de fonctionnement de nos petites bébêtes. Je passerai sur cette partie en me bornant à ne citer q’un exemple : celui du gerris communément appelé "araignée d’eau" bien qu’il soit insecte et non arachnide (il n’a que 6 pattes). Philippe explique et montre aux enfants qu’il se déplace au moyen d’un coussin d’air confectionné sous ses pattes. Les pattes arrières tiennent lieu de gouvernail, celles du milieu servent à nager, tandis que les pattes avant servent à attraper.

Je remarque alors que des enfants commencent à se désolidariser du groupe, nous en sommes à 20 minutes d’explications. Les animateurs du CLSH ne participent plus et se contentent de faire la police. Ils ne cherchent pas à re-attirer les enfants et les laissent quitter l’activité, rejetant ainsi la charge de leur gestion sur leurs autres collègues. Un mauvais point pour eux. Le moins que l’on puisse d’ailleurs dire est qu’ils n’ont pas fait preuve d’une très grande conscience professionnelle pendant l’activité. La règle numéro un étant d’être toujours intégré dans le groupe d’enfants et de participer à toutes leurs activités, même lorsqu’elles sont dirigées par un intervenant extérieur, ils auraient du s’asseoir avec le groupe et poser des questions à notre intervenant[1]. L’attitude du jeune homme me choqua même particulièrement : affalé dans un coin, silencieux, il profitait d’une après midi de repos jouant les gendarmes de temps à autres et paraissant vraisemblablement plus intéressé par sa camarade...

Pendant ce temps notre Philippe se débattait avec le trichoptère qui s’accroche aux cailloux pour résister au courant, et perdait de plus en plus d’auditeurs, commettant à mon avis l’erreur de se concentrer sur son public attentionné au détriment de celui qui comme le diraient les aviateurs "décrochait"[2].

Il laissa donc l’activité se terminer d’elle même, les enfants s’échappant petit à petit en direction du goûter, et relâcha ses bébêtes après avoir remercié les derniers spectateurs. Je rengainai stylo et rangeai cahier.

Une bonne initiative des Centres aérés serait d’encadrer ce type d’activité par une préparation et un suivi. Je pense que dans ce cas précis, étant donné le manque de motivation manifeste du personnel, ce n’était pas envisageable, et que cette préparation et ce suivi se trouveront  probablement et incidemment réalisés dans le cadre scolaire. Je ne sais cependant pas si cela doit nous suffire. Les intervenants et moi-même avons pu observer que certains enfants qui avaient déjà participé à de telles activités ou qui pouvaient être considérés comme les meilleurs élèves étaient bien préparés et répondaient aux questions, créant ainsi une dynamique de groupe, tandis que les autres participaient moins apparemment ou étaient dissipés. Une évaluation  immédiatement postérieure à l’activité ma semble donc nécessaire mais dans le cas d’un Centre de Loisirs Sans Hébergement (CLSH) accueillant des enfants pendant les vacances, cela me semble difficile. Les animateurs accepteront-ils de proposer des activités allant dans ce sens ? L’eau est pourtant un thème très porteur d’activités nous le savons bien. Mais là n’est pas le problème, c’est une question de coopération et d’entente entre deux "corps de métiers".

Une chose qui me semble très regrettable et que j’ai personnellement constaté est la défiance réciproque qui oppose les "animateurs nature" et les "animateurs BAFA". Je ne compte pas le nombre de fois où un animateur d’association pour la sauvegarde de ceci ou cela, bardé de diplômes de biologie aquatique ou marine, me fit savoir pompeusement que le travail en colonies ou en Centres aérés n’avait aucune crédibilité, que l’on n’avait pas besoin pour cela de recevoir de formation particulière et qu’un BAFA ou qu’un BEATEP ne servaient à rien. Peut être se souviennent-ils des énormités qu’ils ont pu commettre en leur temps. Quoi qu’il en soit, ils semblent passer à côté des valeurs qu’ils prétendent défendre (l’ouverture d’esprit et le respect de l’autre) et je ne suis pas très sûr qu’ils aient compris le sens profond de ce qu’ils font. Mais y réfléchissent-ils ? Nombre d’entre eux n’affichent déjà pas la cohérence et la tolérance à l’égard des autres disciplines, alors qu’ils vous parlent de vision globale, de globalisation, de développement durable, d’inter ceci ou d’inter cela . Ce n’est pas très professionnel.

Je sais également qu’il existe quelques animateurs de Centre qui n’aiment pas recevoir des intervenants extérieurs venus "chasser sur leur terres". Sans commentaires.

On ne peut que déplorer de telles querelles de clochers lorsque l’on a besoin de pluridisciplinarité et de complémentarité. Alors s’il faut éduquer les éducateurs…

Fondamentalement, animation classique et animation environnementale ne sont pas différentes. Ce problème du temps auquel j’ai fait allusion en est une preuve.

En animation classique, on considère que le facteur temps joue un rôle très important dans le déroulement de toute activité. Celle-ci doit suivre une courbe caractérisée par une ascension, puis par une phase de stabilité, et enfin par une progressive décélération. Appliqué à un jeu ou à une activité créative, ce schéma permet à l’animateur d’organiser son scénario de sorte qu’il contrôle les réactions de son public, tantôt placé dans une phase d’excitation et de rentrée dans le jeu, tantôt dans une phase de stratégie et d’action, pour enfin revenir sur terre dans une phase d’atterrissage en douceur au terme de laquelle le jeu ou l’activité doit être clôturé "officiellement".

A l’intérieur de ce schéma général peuvent néanmoins être installées d’autres phases de même teneur afin de pouvoir comme au théâtre créer des rebondissements, des effets dramatiques, ménager des pauses. Le traître shakespearien, c’est donc le travail bâclé, la mauvaise préparation. Ses sbires sont fatigue et irritabilité.

L’animation pédagogique environnementale, tout comme l’animation classique doit, il me semble, également respecter cette loi d’un déroulement modulé en phases successives, car elle ne se limite pas à un cours magistral auquel on est plus ou moins tenu d’assister assis sur un pupitre. Elle doit comporter une phase de sensibilisation afin de faire entrer le public dans le sujet, une phase de réflexion au cours de laquelle le groupe est sollicité et impliqué dans une participation et enfin une phase de conclusion au terme de laquelle il faut plier bagages en ayant rempli son contrat. Là encore, des phases ascendantes et descendantes peuvent s’intercaler dans la courbe générale.

L’intervenant doit donc se donner du temps et savoir gérer ce premier espace qui lui est imparti de la même façon qu’il doit gérer l’espace physique.

 Son activité doit être structurée de telle façon qu’il ait le temps d’entrer en communication avec son public, de délivrer son ou ses différents messages informatifs et éducatifs, qu’il ait le temps de se faire comprendre et de vérifier qu’il s’est bien fait comprendre, mais aussi de répondre aux questions et de laisser parler, et plus largement, interagir ses interlocuteurs. Il doit se donner le temps de pouvoir clôturer son intervention afin d’éviter que son public ne la clôture à sa place en quittant le théâtre avant la fin de la représentation. C’est bien plus motivant pour tout le monde.

Pour tenir ce public il doit également songer à parler le même langage que lui, contrairement à la pédagogie traditionnelle qui impose le contraire à l’interlocuteur. Je ne reviendrai pas sur cette synchronisation syntaxique et stylistique que j’ai déjà pu évoquer.


[1] En tant qu’observateur invité par la Maison de l’Eau j’ai également adopté dans un premier temps une attitude de retrait afin de ne pas interagir et perturber l’activité de Philippe, me bornant à expliquer aux enfants qui me demandaient pourquoi je prenais des notes que j’étais venu apprendre comment on menait une activité bébêtes. Ayant discuté bestioles avec certains d’entre eux, il me fut par la suite facile de m’intégrer au cercle des bassines, ma présence quelque peu inhabituelle ne les "perturbant" plus.

Lorsqu’en revanche je disparus quelques instants pour aller observer le groupe de Christine, celle-ci ayant déjà organisé son cercle, mon arrivée bien que discrète – à pas de loup – et mon positionnement en retrait – un peu en arrière du cercle – furent pourtant immédiatement remarqués et suscitèrent quelques curiosités et quelques déconcentrations. Je repartis donc aussitôt afin de ne pas troubler l’activité.

[2] Un élément qui à mon avis n’a pas favorisé les choses et que l’espace de communication était délimité d’un côté par la rivière de sorte que notre cercle était en fait un arc ou une bande. Il n’avait pas ce côté clos qui génère l’unité de groupe. Etant donné la configuration du terrain, former un cercle parfait aurait exigé que l’on quittât la rivière, la place manquant.

 

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